Des dirigeants des partis politiques dont GREH, LAPEH, MOPOD, OPL, PITIT DESALIN, PHTK et UNIR formant le Collectif du 30 janvier accusent le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ariel Henry d’utiliser les gangs armés dans le pays pour asseoir leur pouvoir.
« L’équipe d’Ariel Henry utilise directement ou indirectement les gangs armés comme armes de combat politique pour alimenter un climat d’insécurité, intimider les citoyens, terroriser le peupler revendicatif asphyxier l’économie nationale et imposer sa politique du fait accompli, estiment ces dirigeants politiques », lit-on dans leur communiqué de presse.
Par ailleurs, ces dirigeants fustigent “les manœuvres antipatriotiques d’un Gouvernement de facto incompétent et irresponsable qui hypothèque la souveraineté et la dignité nationales en tolérant l’ingérence des Ambassadeurs accrédités dans le pays, dansl lesaffaires internes du pays”.
Aussi, s’en prennent-ils à une partie de la communauté internationale, selon leurs dires, Ariel Henry est un fidèle exécutant du projet de mise sous tutelle du pays, en exécution depuis janvier 2003 Paris les pays dits amis de l’Initiative d’Ottawa sur Haïti avec les résultats catastrophiques que l’on connaît aujourd’hui.
Dans ce même communiqué portant la signature du président de l’OPL, Edgard Leblanc-Fils, ces acteurs politiques disent dénotent une certaine hypocrisie du Premier Ministre qui annonce l’organisation d’élections en 2023 alors qu’il fait tout pour saboter le processus électoral en partageant volontairement les espaces du territoire national avec les gangs armés.
Jean-Samson Étienne