Depuis quelques mois, la crise vénézuélienne ne cesse de s’amplifier entre l’opposant Juan Guaido qui tente de rallier l’armée à sa cause et les récentes conversations téléphoniques entre le Président Trump et son homologue russe. Le président Maduro, de son côté, s’assure de l’allégeance de ses soldats et se prépare à une éventuelle attaque américaine.
La situation s’est depuis peu évoluée pour le mois de mai, Washington et ses alliés attendent de pied ferme le départ de Maduro qui s’accroche au pouvoir contre vents et marées. Son adversaire, le président autoproclamé Juan Guaido a maintenant presque joué toutes les cartes en main pour le renverser.
N’envisageant pas l’option militaire étrangère, il souhaite arriver à terme par une transition pacifique. Mais le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, lui, n’exclut pas à présent une éventuelle attaque armée des États-Unis, il a d’ailleurs assuré « qu’effectivement que c’était possible ». « Si c’est nécessaire, c’est ce que feront les États-Unis, le moment de la transition est venu » a-t-il poursuivi.
Face à cette alternative, Nicolas Maduro a donc demandé à son armée de se tenir prête à une attaque de l’empire nord-américain. Il s’est rendu le 2 mai dernier sur deux bases militaires pour s’assurer de la loyauté des troupes à son égard.
Lors de l’inspection d’une base dans l’Etat de Cojedes, dans le nord-ouest du pays. Il a lancé une chasse aux « traîtres » dès mardi soir, lorsqu’il a affirmé avoir déjoué une «escarmouche putschiste » entreprise par le petit groupe de militaires entrés en rébellion pour rejoindre Juan Guaido.
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