Laissant entendre qu’il n’y aurait pas de poursuites américaines, le Représentant spécial de la diplomatie américaine pour le Venezuela, Elliott Abrams, a déclaré à Washington que les États-Unis n’ont pas l’intention de « punir » le président vénézuélien Nicolas Maduro s’il accepte de quitter le pouvoir.
« Nous n’essayons pas de le poursuivre », a déclaré Elliott Abrams.
« Nous ne sommes pas en quête de punitions ou de vengeance, nous voulons un changement politique », a-t-il insisté.
La Justice américaine engage régulièrement des poursuites contre des anciens hauts responsables étrangers en cas d’accusations de corruption ou de violation des droits humains.
« Je dois reconnaître que je n’ai encore vu aucun signe de la volonté de négocier un tel compromis » en vue du départ du dirigeant socialiste, « ce qui est bien entendu malheureux parce que c’est la seule solution pour le Venezuela », a dit l’émissaire américain, Elliott Abrams.
À rappeler qu’après avoir dénoncé des irrégularités lors des dernières élections, c’est l’opposant Juan Guaido que Washington reconnaît comme président par intérim, et multiplie les efforts à coups de pression diplomatique et de sanctions économiques pour pousser Nicolas Maduro vers la sortie.
Le Sage