Les petromanipulateurs (leaders politique déchus, entrepreneurs en mauvaise posture, entre autres) annoncent les couleurs pour la date marquant la 212ème commémoration de la mort du Père fondateur de la Patrie, l’ Empereur Jean Jaques Dessalines. Des menaces d’incendies, de pillage, de déchoucage relatives à cette date butoir de l’Histoire sont virales sur les réseaux sociaux.
L’ancien candidat à la présidence Moïse Jean-Charles n’y va pas avec le dos de la cuillère pour claironner sur les ondes de plusieurs stations de radio : « 17 octobre qu’il y aura un tremblement de terre politique qui sera encore plus meurtrier que celui de 2010 ». Pour rappel, ce tremblement de terre a tué plus de 200.000 compatriotes et détruit la quasi-totalité de la structure physique de la Capitale et de nombreuses autres Villes du pays en 2010. Le malheureux candidat au Sénat, Sciller Louidor quant à lui parle de petrodéchoucage en référence à l’année 1986 où le peuple opprimé, sous le joug de la dictature duvalieriste, se révolta, tua et pilla comme une sorte de manifestation de joie. D’autres politiciens abondent dans le même sens mais avec quand même un peu de retenus.
De quoi souffrent ses Petromanipulateurs ?
« Rien n’est plus terrible que la nostalgie du Pouvoir d’un homme sans espoir de le reconquérir démocratiquement » avait indiqué un ancien prof de Science Po. » Il est devenu littéralement obsédé, prêt à mentir et tout anéantir pour retourner à sa position de rêve. Comme si après lui devait être le néant », a-t-il poursuivi. « C’est un véritable maniaco-dépressif », conclut-il.
La demande des comptes déclenchée concernant les dépenses des fonds de PetroCaribe, n’est qu’un alibi eu égard à l intention clairement exprimée lors des différentes manifestations : Le départ sans condition du Président élu démocratiquement, Jovenel Moïse. Leur manoeuvre pour y arriver vise à manipuler les plus faibles en vue de les soulever contre le Pouvoir en place. Comme ça a été le cas de nos adolescents et jeunes des lycées de la Capitale poussés à gagner les rues alors que leurs parents croyaient être en salle de classe.
17 octobre ne sera pas 5,6 et 7 juillet derniers
« Un homme averti en vaut deux », selon le vieil adage par conséquent, le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti, Michaël Gédéon, ne fait pas la sourde oreille et promet de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de sécuriser convenablement les vies et les biens des citoyens conformément aux lois en vigueur. Pour sa part, le Gouvernement se dit déterminer afin de commémorer la mort de l’Empereur avec dignité ce mercredi 17 octobre. Les Petromanipulateurs auront-ils le courage de cracher sur cette commémoration.
Le Médiateur