À l’occasion de la 215ème anniversaire de la bataille de l’indépendance d’Haïti, le Président Jovenel Moïse n’a pas pu se rendre à Vertières, ce qui justifie peut-être que le Pays n’est pas si libre qu’on le pense!
Il n’a que marqué la journée par une simple offrande florale en l’honneur de nos vaillants ancêtres, au Musée du Panthéon National, suivi d’un discours hésitant et sans vie à la Nation plongée dans le déshonneur et un peuple déterminé à exiger son départ du pouvoir.
Dans ce discours de 7 minutes, le Président en faillite invite tous les fils et toutes les filles du Pays à se mettre ensemble pour casser les chaînes du sous-développement, du black-out et de la misère. Mais la question à se poser : est-il en mesure lui-même en tant que premier citoyen de relever ce défi ?
Selon Jovenel Moïse, la chaîne du sous développement est liée au monopole que détient une petite minorité qui fait fleurir la misère; avec l’esprit d’intolérance pour endeuiller la population; avec l’esprit antidémocratique pour créer l’instabilité politique qui ne fait que plonger la population dans la misère. Toujours est-il on se demande est-ce qu’il pourra lui-même rétablir la stabilité dans ce pays profondément agité ?
» Dessalines, Christophe, Gabart… Ont combattu pour notre liberté. Ils ont combattu contre toutes forces obscurantistes qui ont voulu nous tenir encore en esclavage.
Aujourd’hui nous ne sommes plus esclaves. Grâce à notre Pays, les peuples de notre région et le reste du monde ne sont plus des esclaves. Ô chant pour nos ancêtres! » Tels ont été les propos du Président de la République. Alors que durant ce simulacre au Musée du Panthéon National, la foule s’exaltait d’avoir mis le Président au défi de fouler Vertières.
Est-ce par prudence ou par manque d’autorité que le Président ne s’est pas rendu là où Moïse Jean Charles lui a lancé le défi ? De manière manifeste, toute la population a compris que Jovenel Moïse n’a aucune autorité dans ce Pays. Haïti est vouée à elle-même.
« Peuple Haïtien, réveillez-vous. Ne laissez pas les amateurs des actes de violences vous détourner de votre chemin de la démocratie« , a martelé le Chef de l’État. Mais paraît-il qu’il est déjà trop tard pour le Président en campagne, car ces amateurs dont il parle ont dix mille pieds d’avance sur lui.
Par ailleurs, les opposants du pouvoir reste mordicus à exiger le départ du Président Jovenel Moïse.
Le Médiateur