Laissez-moi vous parler de ma femme. Elle n’est pas comme toutes les femmes.
Elle ensoleille même les jours de pluie
Je l’imagine en tant que mon parapluie
Je l’aime car d’une manière sympa, elle luit
C’est pas une femme de bruit
Ni une femme de nuit
Elle est toujours craquante, pas seulement aujourd’hui
Elle brille même à minuit
Même son ombre me séduit
Partout où elle va, en esprit, je la suis
N’importe où, elle reste mon appui
Elle est pour moi un aliment bien cuit
Dans ces jambes, il y a un conduit
On dirait un four à biscuits
Je l’imaginais sous ma langue
Mais pour l’aborder, je n’avais pas de langue
Même si je savais parler toutes les langues…
Elle rend tout le monde gentil, même les gangs
Par force et pour elle, je joue au hang
Sa vue arrache mon cœur, son nom est Matangue
Elle est une femme potentielle
Elle n’est pas partielle
Même devant le ciel,
Elle reste du miel
Elle est une femme confidentielle
Une femme de performance différentielle
L’admirer, c’est essentiel
Pour tout homme, elle est un choix préférentiel
Elle est protubérantielle
Aborder cette femme devrait être providentiel
Elle est une femme de haut niveau
Belle, adorable et sans défaut
Même les anges ne trouvent pas les mots…
Elle reste la solution de tous mes maux
Son nom est dans mon cœur comme un sceau
Je la tranche toujours de dos
Et j’adore quand elle murmure « oh! Daddy, oh! »
Je me mange les ongles quand je la vois
Et, en sa présence, j’ignore mes droits
Elle est une catastrophe, une beauté fatale
Dans ses empreintes, il y a pas de mal
Elle m’envahit de fourmillements quand elle me touche
Je tremble comme une branche
Quand nos regards se croisent
Son ombre seulement me rend bienheureux
L’admirer seulement me rend un dieu
Femme pareille, en vérité, je l’adore.
Sully JÉVELT