Dans un communiqué publié ce lundi 8 juillet 2019, l’Organisation des Nations-unies (ONU) s’est dite choquée par les par les conditions de détention des migrants et des réfugiés aux États-Unis.
C’est la Haut-Commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, qui en a fait la déclaration après que le Président américain Donald Trump ait annoncé dimanche que des centres de détention de migrants allaient être ouverts aux journalistes.
Selon l’ancienne Présidente du Chili, les enfants ne devraient jamais être séparés de leurs familles.
« En tant que pédiatre, mais aussi en tant que mère et ancienne chef d’État, je suis profondément choquée que des enfants soient contraints de dormir sur le sol dans des installations surpeuplées sans un accès adéquat à des soins de santé ou à de la nourriture et dans de mauvaises conditions sanitaires », a-t-elle fait savoir, lundi 8 juillet, dans le communiqué.
Plusieurs organes des Nations-unies chargés des droits humains ont fait valoir que la détention d’enfants migrants pouvait constituer un traitement cruel, inhumain ou dégradant, interdit par le droit international.
La semaine dernière un rapport du Ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS), qui chapeaute la police aux frontières, a admis une « surpopulation dangereuse » dans de nombreux centres accueillant des migrants clandestins, majoritairement des centraméricains qui fuient la violence et la misère dans leur pays.
Mais le Président américain de son côté a qualifié de canular les articles du New York Times qui font état des mauvaises conditions de vies des migrants avec de centaines d’enfants habillés de vêtements sales, entassés dans des cellules où pullulent les maladies.
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