Au lieu d’aller prouver leur innocence par-devant la justice concernant particulièrement la surfacturation de plus de 123 millions de dollars américains aux préjudices de l’État haïtien, qui leurs sont reprochés, les responsables de la compagnie Société Générale d’Énergie (SOGENER SA) ont préféré prendre la fuite et crier à la persécution politique.
Dans une correspondance adressée à Madame Jocelyne Colas Noël, la présidente de l’organisation des Droits humains : « Organisation Ensemble contre la Corruption », le représentant de la « SOGENER », Jean-Marie Vorbe, semble oublier que la mission des ODHs est de défendre les intérêts de la population contre toutes formes d’abus : corruption, escroquerie, vol, viol, abus de confiance entre autres. Indépendamment de leur quelconque accointance avec quiconque. Ne serait-il pas inconcevable de trouver la solidarité d’une organisation de défense des Droits humains qui se respecte, quand on a choisi délibérément de faire obstacle à la justice sous prétexte de persécution politique ?
Les responsables de la compagnie Sogener voudraient-ils se réfugier derrière la position de Madame Jocelyne Colas Noël, qui multiplient actuellement les démarches à travers la « Passerelle » en vue de trouver la démission du Président Jovenel Moïse, pour se rebeller contre les décisions des autorités judiciaires ? Seraient-ils réellement coupables des faits dont ils sont accusés ; par conséquent, essaient-ils même l’impossible pour éviter le verdict de la justice ?
Trop souffert de ce système économique au service d’une petite minorité minable, le peuple haïtien se soulève maintenant et réclame un « changement de système », les dirigeants des organisations de Droits humains vont-ils servir de bouclier à Dimitri Vorbe et compagnie au détriment des intérêts du peuple haïtien rien que pour des avantages personnelles ?
Fredo Pierre