Ce 24 janvier est la journée internationale de l’éducation proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2018 afin de mettre en lumière le rôle de l’éducation pour la paix et le développement. Une journée dédiée à ce thème important dans la construction de l’homme pour améliorer son environnement immédiat.
La lutte pour le droit à l’éducation et à la promotion de son rôle pour la paix et le développement se révèle être quotidienne. Car, souvent en Haïti, il suffit de l’ombre d’une crise socio-politique pour voir que les écoles ferment leurs portes sous peine d’être la cible des protestataires en colère comme peuvent le montrer les derniers mouvements de protestation.
À un moment où le monde parle d’objectifs de développement durable à atteindre à l’horizon 2030, l’éducation constitue l’un de ces domaines clés dans lesquels les acteurs principalement les Etats doivent prendre les mesures pour y assurer l’accès et promouvoir ainsi le développement.
« Nous avons la responsabilité de défendre ce droit et de le garantir pour le bonheur de nos enfants, pour la sauvegarde de notre pays, de l’humanité, qui passe essentiellement par l’éducation. », a déclaré le titulaire du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), Pierre Josué Agénor Cadet, dans un message porté par le Directeur Général lors d’une activité, ce vendredi, au bureau de l’UNESCO à Pétion-Ville.
Toutefois, soulignons que la qualité de l’éducation reçue par les enfants pourrait faire l’objet d’un autre papier car, l’éducation ou encore l’enseignement ne saurait se résumer à l’accès aux salles de classe. En ce sens, deux questions pourraient être soulevées : l’éducation que reçoit nos enfants, nos jeunes est-elle adaptée aux besoins du monde en général et du pays en particulier ? Si selon Nelson Mandela : « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde », l’éducation fournie en Haïti facilite-t-elle ce changement de pensée, de comportement et dans les actions tant souhaité ?
Cette journée internationale de l’éducation devrait être, de toute façon, l’occasion de réfléchir sur les causes de dégradation de notre système éducatif afin d’orienter le pays vers la voie de développement.
Jean Jocelyn Petit