Sous la houlette des policiers révoqués et en rebellion avec le haut commandement, quelques dizaines d’individus encagoulés pour la plupart, se réclamant de la Police nationale d’Haïti (PNH), font chanter leurs armes pour de plus belle à travers les rues de Delmas et Port-au-Prince ce mercredi 19 février.
Tout au long de leurs parcours, ces individus armés ont érigé des barricades enflammées, tiré à tout bout de champs, saisi les clés des véhicules des automobilistes, passé sous les flammes le Cabinet d’avocats de Me Samuel Madistin, créé une situation de désordre généralisé. Pour le comble de leurs actes de violence, ils ont fait irruption au stade Sylvio Cator et mis le feu dans plusieurs chars musicaux préposés pour le défilé carnavalesque de cette année se trouvant sur le site.
prêts à tout faire pour imposer leur volonté, ces bélligérant exigent l’annulation du Carnaval national, la réintégration de leurs collègues révoqués pour insubordination, la mise sur pied d’un syndicat non reconnu dans la loi organique de la Police Nationale d’Haïti.
À rappeler que quarante huit heures avant, ces policiers rebelles ont incendié les stands construits au Champs-de-Mars pour l’organisation du carnaval national cette année. Une situation qui pousse plusieurs observateurs à se demander : ces policiers rebelles ont-ils la secrète mission de détruire l’institution policière à des fins politiques ?
Frantz Jean-Louis