Vers 1650, dans le département de l’Ouest, des flibustiers français débarquaient dans cet endroit inhabité plus d’un demi-siècle et s’installent dans les hauteurs de Turgeau.
Suite à l’extermination de ces derniers (flibustiers). Saint-André, capitaine à l’époque débarquait sur la rade et nommait la région Port-au-Prince, un nom tiré de son vaisseau « le Prince ».
Voulant mieux diriger la partie française de Saint-Domingue, l’Administration coloniale établissait une capitale et le 13 Juin 1789 les colons fondaient Port-au-Prince sur une superficie de 36.04 km2.
Un espace verdoyant, des oiseaux de toutes espèces voilà une idée, le charme d’une capitale qui dans les années 1980 attirait les touristes du monde entier, une destination pour les nouveaux mariés de l’occident.
270 ans plus tard, la surpopulation, des bidonvilles, la pollution et l’insécurité; Port-au-Prince perd son charisme, classé parmi les villes les plus sales au monde.
À noter 42 ans après sa naissance, soit mars 1791, Leremboure Michel Joseph fut élu premier Maire et c’est en 1804 après la fameuse révolution des esclaves que la ville devenant officiellement la capitale du premier peuple noir libre et reprenant le nom de Port-au-Prince qui a été rebaptisé Port-Républicain durant la révolution française.
Duckenson Masson