« Quand des citoyens embrassent en grand nombre et activement une cause, les destructeurs n’ont plus de champs libre et les autorités doivent agir vite »
La partipation active des citoyens et citoyennes a fait échec à tout projet de déchoukage, de sabotage ou de dérapage lors du rassemblement national contre la corruption et facilité le Président Jovenel Moïse à assumer pleinement sa responsabilité dans le cadre de la transparence exigée autour de l’utilisation des fonds PetroCaribe.
Les manifestants parlent
En effet, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont foulé le macadam le mercredi 17 Octobre pour dire non à la corruption et exiger que les autorités fassent la lumière sur l’utilisation de près de 3.8000000 de dollars des fonds PetroCaribe. Cette manifestation organisée à la Capitale et dans plusieurs grandes villes, ne semble pas laisser indifférent le Président de la République.
Le Président entend
Dans son discours pronnoncé à Marchand-Dessalines, à l’occasion du 212ème anniversaire de l’assassinat du Père de la Patrie, Dessalines le Grand, le Chef de l’État a lancé sans équivoque et avec fermeté : » Tout moun ki te itilize kòb Leta a dwe rann kont ». « Ce procès ne sera pas comme celui de la Consolidation , c’est un procès qui sera juste et équitable », a rassuré le Chef de l’État. À ceux qui tentent d’utiliser ce dossier à des fins politiques, le Président leur donne une mise en garde à peine voilée : Gen moun ki pi cho devan bann nan nan mande kote kòb PetwoKaribe a, mw ba nou garanti lè yon bon jan pwosè fin fèt yo pral bwè te vèvenn. Li pa nòmal pou moun ki te gen konpayi yo ki te siyen gwo kontra ak Leta ki pa onore kontra yo men se yo jounen jodi a kap mande KoteKòbPetwoKaribeA ?
Aussi recommande-t-il à son Premier ministre Jean Henry Céant : « Gouvènman an bezwen lajan pou Karavàn nan bay plis rannman. Moun yo ki te pran kòb PetwoKaribe a dwe remèt li anvan y’al nan prizon. Sa se pati sivil la. Pati penal la, lajistis ap okipe l de li ».
Cette situation d’instabilité politique liée aux manifestations reccurentes de l’opposition politique et d’une frange de la société civile, dont s’enlise le Pays, connaîtra-t-elle un dénouement heureux pour autant ?
Tout compte fait, l’ex-Maire adjoint de la Commune de Delmas, Kinton Louis proche du Parti PHTK, avance que « les hommes des Partis Pitit Dessalines, Fanmi lavalas et consorts ne visent que le départ précipité du Président Jovenel Moïse tout en se servant du dossier PetroCaribe comme échappatoire.
Le Médiateur