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ANALYSE: Comment l’État devrait-il s’y prendre pour sortir de cette crise politique et de ce marasme économique ?

Le Médiateur Par Le Médiateur
8 octobre 2019
dans ANALYSE
0
Haïti bat le record du taux d’inflation le plus élevé de l’Amérique
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Cet article est une ébauche. Il a pour objectif principal de proposer des solutions globales et non détaillées afin d’avoir un climat de paix et de stabilité pour promouvoir la croissance  économique. Il se base sur la stabilité-croissance pour avoir une meilleure performance économique à travers un modèle d’analyse scientifique lié au contexte de notre pays.

On assiste aujourd’hui en Haïti à un duel des extrêmes où le Président de  la République ne veut pas démissionner et appelle les membres de l’opposition au dialogue. Ces derniers ne réclament que son départ pour le remplacer par une administration de Salut Public. L’Exécutif présente comme argument que le locataire du Palais National a été élu démocratiquement, à savoir qu’on doit attendre les élections pour avoir un nouvel élu. Cependant, c’est ce même Président qui a témoigné par un vote, la non reconnaissance de la victoire de Maduro lors de la présidentielle au Venezuela,  donc lui aussi est élu démocratiquement.

Le pays est en mode « Lock » depuis trois semaines, le sixième durant 15 mois environ,  et le Président Jovenel Moïse ne compte pas laisser le Pouvoir d’autant plus qu’il est soutenu par la majorité au Parlement et par le  « Core Groupe » notamment  les États-Unis.

Alors que le prix des produits de première nécessité ne cesse d’accélérer, l’insécurité prend de l’ampleur à partir des factions rivales dans les quartiers défavorisés, notamment à l’entrée sud de la capitale;  La misère s’accentue et le chômage qui fait rage provoquant l’augmentation des activités du secteur informel se traduisant par la prolifération de marchands dans les rues vendant toute sorte de produits pour assurer leur survie, malgré tout cela, les acteurs de la scène politique ne veulent pas entendre raison pour trouver un terrain d’entente.

Pour sortir de ce labyrinthe et pour dépeindre ce tableau hideux, voilà une proposition qui devrait calmer les tensions, résoudre à priori les problèmes les plus urgents et retisser les liens sociaux qui nous unissaient jadis.

L’Économie nationale est prise en otage par la situation politique et ne peut donc sortir sa tête sous l’eau si celle-ci n’est pas résolue à  la base. À cet effet, faudrait-t-il qu’on trouve un groupuscule sans étiquette, sans tâche, sans jamais avoir été indexé dans aucun scandale pour ramener les acteurs, c’est à dire, la Communauté internationale qui a une forte présence et influence en Haïti, les membres de la Bourgeoisie, les membres de l’opposition, les hommes au Pouvoir, les représentants de la classe moyenne silencieuse, les membres de la société civile, les institutions de droits humains, les syndicats, tous ayant des intérêts différents afin de converger leurs divergences autour d’une même table pour trouver des solutions communes autour des problèmes  de souveraineté nationale, politique , économique et sociale  à court , moyen et long terme en toute honnêteté et  franchise sans mesquinerie aucune où chaque partie devrait faire des  concessions pour sortir de cette situation spéciale dans un délai pas trop lointain .

De cette concertation sortirait un projet de société élaboré sur plusieurs décennies avec plusieurs objectifs globaux :

  • d’ordre politique en reconstituant certaines  normes et des règles pour se faire élire au Pouvoir en reconstituant les fonctions et attributions des puissances publiques, en renforçant les institutions publiques et en développant un partenariat privé-public, en combattant la corruption, contrôlant la croissance démographique, réglant le problème de cadastre et la sécurité foncière…;
  • d’ordre économique , en changeant de programme économique qui devrait être axé sur le secteur secondaire à travers les industries, la technique,  l’énergie et l’exploitation de nos ressources  pour résoudre les questions de chômage , de déficit budgétaire, de l’effritement  de la monnaie locale, la hausse du niveau général des prix… ;
  • d’ordre social, en attribuant des avantages sociaux à ceux qui sont dans les factories,  les usines et certaines entreprises privées et publiques pour assurer, entre autres,  la fonction de redistribution des revenus.

Une fois le Pacte de gouvernabilité scellé, une fois que le projet de société établi , il reste à faire appliquer, sans partisannerie , les fonctions régaliennes de l’État notamment la Justice : Entamer le processus de reddition de compte contre toutes celles et tous ceux qui ont pillé les caisses de l’État depuis plus de trente ans par une Justice forte et sans boycottage à travers un corps judiciaire impartial et indépendant sous haute surveillance, sans quoi des peines devraient être encourues pour toutes fautes et dérives commises par celui-ci ainsi qu’à titre de favoritisme ; la sécurité publique se traduisant par  la neutralisation des gangs armés , vols, viols et de pillage ;  l’Éducation en orientant les écoles publiques et privées en fonction du programme élaboré dans le projet de société selon les objectifs visés .

L’une des variables qualitatives fondamentales  à la résolution de cette crise c’est la confiance qui doit exister  entre les gouvernants et les gouvernés. Ainsi, à partir du pacte de gouvernabilité à jeu gagnant-gagnant, l’application des fonctions régaliennes, l’entame de la procédure judiciaire pour la reddition de compte et solution aux problèmes de produits pétroliers  les autres éléments cités ci-dessus, le peuple commencerait à avoir confiance et la paix poindrait dans ce pays.

Il a été démontré que l’instabilité est l’un des fléaux qui peuvent tenir en échec tout développement économique d’un pays. Il y a  une corrélation négative forte entre l’instabilité et la croissance économique. Toute proportion gardée, plus le niveau de l’instabilité est élevé moins élevé sera le niveau de  croissance d’un pays, à savoir la variation positive de biens et de services effectivement créés dans une économie durant une période de temps donné.

En effet, selon les données recueillies sur le site de la BRH, durant les quinze dernières années écoulées de 2004 à 2019, on a enregistré  taux de croissance les plus élevés en 2007,  2009,  2011 et 2013 , respectivement 3,3 % ,3,1%  , 5,5 %  4,2 %  car le niveau  de l’insécurité, de violence et d’instabilité était moins élevé par rapport à 2004- 2006 qui marque le lendemain du départ de l’ancien Président Jean Bertrand ARISTIDE remplacé par un Gouvernement provisoire et de la période 2017-2019 avec la multiplication des gangs armés qui sèment la terreur jusqu’à date. Toutefois, il est à signaler que le pays bénéficiait jusqu’à 2017 des recettes assorties des produits pétroliers de l’accord de Petrocaribe entre Haïti et le Venezuela. Ce qui représentait une manne financière pour les gouvernements d’alors pouvant financer des projets d’investissement, d’ailleurs le taux de croissance le plus élevé est enregistré en 2011 à 5,5 % au lendemain du séisme.

Avec une stabilité qui créerait une confiance chez les investisseurs nationaux et internationaux, on aurait des investissements locaux et étrangers pouvant booster les activités économiques, vu que le risque-pays serait  faible,  et les Investissements Direct de l’Étranger (IDE) procureraient des rentrées de capitaux importantes pour atténuer la crise de change.

Il faudra favoriser  des industries naissantes, l’agro-industrie, la création de zones franches  pour inciter l’investissement comme le parc CARACOL et la SONAPI, des usines pour produire et transformer, ( vous imaginez ni l’un ni l’autre ne porte d’habits produits localement, si ceux-ci sont confectionnés domestiquement, le tissu vient de l’Étranger), le secteur industriel serait l’épine dorsale de l’économie et les profits dégagés pourraient se déverser  au niveau des autres secteurs pour les soutenir.

Si l’on se réfère aux statistiques de la BRH, les membres de la Diaspora sont plus d’un million à l’étranger et leur transfert totalise près d’un quart du PIB national (8 milliards $US) qui s’estime donc à deux milliards de dollars américains environ,  le même montant que le budget national,  ils seraient  donc un atout important, eux, visiteraient le pays plus souvent pour faire évoluer davantage les industries touristiques et pour y investir.

Plus d’investissement implique plus de rentrée de capitaux qui agirait sur le change. Plus d’investissement, par l’effet multiplicateur, toute chose étant égale par ailleurs, impliquerait plus de production, on aurait besoin beaucoup plus de bras pour produire, donc une augmentation des emplois. Ces emplois seraient générateurs de revenus et ces derniers seraient  alors consacrés aux  dépenses et à  l’épargne, produiraient à leur tour l’augmentation de la consommation et de l’épargne disponible.

Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ce mécanisme économique est plus que réalisable si les conditions au préalable sont au rendez-vous comme la manifestation d’une volonté unanime de doter ce pays d’une discipline politique économique, sociale et financière.

Ainsi, serait-on dans un cercle vertueux de l’économie nationale sous la base de ce pacte  qui garantirait la paix et la stabilité et le projet de société pour avoir cette croissance économique et le bien-être de la majorité.

L’Haïti de demain est possible si on s’oriente vers une telle démarche sans mensonge, ni stratagèmes, ni subterfuges au niveau des parties prenantes citées précédemment.  Car en tirant la corde dans les deux extrêmes, c’est au milieu qu’elle cédera, c’est donc le peuple qui subira tout.

 

 

 

 

 

 

 

ATREPA  (Atelier de Travaux de Recherches Économiques pour mieux Préparer l’Avenir)


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Tags: AnalyseCrise en Haïti
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