Si l’enquête sur l’assassinat du Président de la République, Jovenel Moïse paraît comme une utopie ou se poursuit sans jamais finie au niveau de la Justice haïtienne, au pays de l’Oncle Sam les données sont différentes.
En effet, le Congrès américain vient de voter une loi le 13 janvier dernier portant sur « Les progrès du relèvement post-catastrophe et des efforts de lutte contre la corruption, la gouvernance, l’État de droit et la liberté des médias en Haïti ». Aussi, dans la parti concernant l’État de Droit, exige-t-il l’administration Biden de travailler à l’aboutissement de l’enquête relative à l’assassinat du président Jovenel Moise dans un délai ne dépassant pas 180 jours.
« Au plus tard, 90 jours après la date de la promulgation de la présente loi, le secrétaire d’État, en coordination avec le procureur général, le secrétaire de la Sécurité intérieure, et le directeur de l’Agence de renseignement, doit soumettre au Comité des affaires étrangères du Sénat et de la Chambre des représentants, un rapport sur l’événement du 7 juillet 2021, ayant conduit à l’assassinat de l’ancien président d’Haïti Jovenel Moïse. Au plus tard, 180 jours après la soumission dudit rapport, le Secrétaire d’État, en coordination avec le procureur général général, le secrétaire à la Sécurité intérieure et le directeur de l’Agence Central d’Intelligence (CIA) doit soummetre aux Commission des affaires étrangères et des relations extérieures du Sénat et de la Chambre des représentants, une version mise à jour du rapport qui incluant toutes nouvelles avancées enregistrées dans le cadre de cette affaire », lit-on à travers cette loi, qui fait injonction à ce qu’une description minutieuse soit faite autour notamment des personnes impliquées dans cet assassinat.
À rappeler que des suspects clés dans l’assassinat du 58 ième président de la République dont Mario Antonio Palacios Palacio, Rodolphe Jaar sont emprisonnés et entendus aux États-Unis d’Amérique dans le cadre de ce crime au sommet de l’État.
Le Médiateur