La Fondation Droits Humains Sans Frontières (FDHS) n’entend pas lâcher prise dans son plaidoyer pour le respect des droits des personnalités politiques et économiques haïtiennes sanctionnées par le Gouvernement Canadien les accusant de financer les gangs armés en Haïti.
Après la publication de son rapport d’enquête établissant la non-fondée des sanctions prises contre les anciens Premiers ministres Laurent Lamothe et Jean-Henry Céant, l’organisation a donné une conférence de presse par visioconférence, ce vendredi 24 février en vue de présenter les résultats de son enquête.
« Les sanctions violent les droits des personnes touchées » a d’entrée de jeu dénoncé André Grimblatt, l’un des responsables de l’organisation, avant de soutenir que le Canada a utilisé des lois postérieures pour justifier les faits reprochés aux personnes sanctionnées. Aucune cour légalement compétente, ne s’est pas encore prononcée sur les faits qui leurs sont reprochés. De plus, le Gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau n’a pas toute la faculté du Royaume-Britannique, le seul autorisé à signer ces sanctions économiques.
Ainsi, les Droits humains sans frontières (DHSF) a annoncé avoir porté le dossier par devant des instances internationales dont le haut commissariat des Nations unies aux droits humains dont le responsable, Volker Türk a promis de rencontrer les responsables de la fondation au cours du mois de mars de cette année.
Qualifiant les sanctions prises contre des personnalités figurées sur cette liste de politique, l’organisation internationale de Droits humains exhorte le Gouvernement Canadien à revenir sur ses sanctions et à indemniser les personnes illégalement sanctionnées pour les torts causés à leur honneur.
Mackenzy Alméus