Alors que des leaders de l’Opposition politique radicale montrent qu’ils font de la lutte contre la corruption leur cheval de bataille pour accéder au Pouvoir, un scandale de détournement de 200.000 milles dollars américains vient de les dénuder. Eh oui ! Cette fois-ci, ils ont bel et bien lavé leurs linges sales sur la place publique. Des indiscrétions aux odeurs nauséabondes y sortent. Inutile de s’interroger sur la provenance d’une telle somme. Leur hargne de défendre sans arrêt l’indéfendable ou le contrat de black-out a jailli assez de lumière sur ce dossier.
André Michel, Marjorie Michel, Cassy Nénel sont dépeints par ces camarades de combat comme ceux qui veulent le beurre et l’argent du beurre. Image parfaite ! Car les 200.000 dollars américains ayant dû servir à organiser des manifestations en vue de capoter le Président Jovenel Moïse du Pouvoir, ont été captés et capturés par et au profit de ces trois mousquetaires pendant qu’ils ne cessent d’exiger à gorge déployé un Pouvoir de transition.
En guise de mea culpa, André Michel, Marjorie Michel et Cassy Nenel, dont une drôle de coïncidence veut que leur nom riment avec criminel, ont injustement chassé l’ancien Président de l’Assemblée nationale, le Dr Kelly Bastien de leur camp. Histoire de détourner les attentions sur ce cas avéré de corruption. Ils l’ont déjà fait avec l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles et ont actuellement Évallière Beauplan et l’ancien sénateur Simon Desras dans leur viseur rien que pour le silence de ces derniers. On dirait qu’ils se disent : « Nou pap ka manje manje a, n ap gate l ». Puisqu’ils ne sont que des poids plumes à l’intérieur de l’Opposition, ils jouent aux rongeurs, aux vermines pour empêcher l’émergence d’un véritable leader au sein de cette structure.
En dépit de tout cela, certains membres de ce secteur se laissent aveuglés par l’obsession d’aboutir à un Pouvoir de transition au point de laisser le champs libre à ces vermines et rongeurs qui continuent de miner en toute quiétude l’Opposition politique afin de se préserver contre ce qu’ils considèrent comme leur unique prédatrice : élection.
Frantz Jean-Louis