L’opération pays lock lancée par l’opposition se poursuit pour une 7e journée consécutive.
Toujours pour réclamer le départ du Président Jovenel Moïse, des manifestations se poursuivent dans tous les coins du pays. Le pays tout entier est paralysé.
Tôt ce matin du mercredi 13 février, timidement les activités ont commencé a reprendre dans certaines localités de la Capitale, mais rapidement la manifestation à 10 branches annoncée par les membres de l’opposition allait changer le paysage.
Me André Michel du Secteur Démocratique et Populaire, a fait savoir que chaque branche de cette manifestation aura à sa tête un leader de l’opposition.
Il faut aussi souligner que la présence flagrante de bandits armés au milieu de la foule sautait à l’œil. Disons, depuis que des manifestants se sont rendus, dimanche dernier, chez le Chef de gang dénommé Arnel, la mobilisation a pris une autre tournure.
Rappelons que du 7 à ce 13 février, plus que 10 personnes ont déjà été tuées durant ces manifestations, sans compter des centaines de blessés et les dizaines d’arrestations.
Les services de voirie des Mairies de la zone Métropolitaine ne fonctionnent pas; les rues sont bondées de déchets et de pneus enflammés. La situation est vraiment chaotique.
Face à cette situation, le Département d’État américain a déjà rappelé tout son personnel, alors qu’hier les consulats de l’Italie et du Perou ont été attaqués.
Pourtant, malgré ce chaos, le Président Jovenel Moïse ainsi que le Premier ministre Jean-Henry Céant n’entendent ni démissionner, ni remédier à la crise.
Environ une semaine depuis que le pays est livré à lui-même. Aucune note, ni aucune adresse officielle n’est communiqué à la Nation.
Est-ce une stratégie que nul n’arrive encore à saisir ou un niveau de laxisme qui va si loin ?
Le Médiateur