Les négociations traînent mais se poursuivent en vue d’arriver à un accord global entre les différents secteurs pour une sortie heureuse de cette crise politique pour aboutir à l’installation d’un climat sécuritaire dans le pays et pour l’organisation des prochaines élections. En effet, en dépit de la position réactionnaire et réfractaire de certains acteurs, les lignes commencent à bouger.
Sur son compte Twitter, Me Magnekell Régulus, l’un des représentants du Protocole d’Entente Nationale (PEN), a exposé leur position à l’issue de la rencontre tenue dans l’hôtel à Pétion-Ville hier jeudi : « Au niveau du Protocole d’Entente Nationale, nous prônons un dialogue inclusif, franc et sincère pour sortir le pays ce cycle infernal. Et c’est pourquoi, a poursuivi le défenseurs des Droits humains, nous avons répondu et continuons à répondre à toutes les initiatives de dialogue même si, a précisé Me Régulus, ces initiatives ne sont pas des nôtres.
Aussi, l’aspirant candidat à la députation pour la circonscription de Ouanaminthe, a conclu en invitant les différents protagonistes à une prise de conscience : « Chaque acteur doit, par le biais de l’introspection, regarder à quel niveau il est responsable de ce blocage. »
La structure PEN regroupant près de 200 partis à son origine a déjà signé, depuis le mardi 11 janvier 2022, un protocole d’accord avec les signataires de l’accord de Montana pour un gouvernement de transition, d’une durée de deux ans avec à sa tête un collège présidentiel de cinq membres, un Premier ministre et un Cabinet ministériel.
Anne-Lyse Étienne