La réouverture de l’année scolaire avance au rythme du lièvre. Le calendrier de l’année scolaire est déjà connu, le 9 septembre 2019 sera la reprise des cours.
« Ohé! Ohé! C’est la rentrée
On est content
On est joyeux de retrouver nos camarades, nos directeurs, nos professeurs. », tel était le cri des enfants haïtiens après trois mois de jouissance vacancière.
Et Hop, il est temps de retourner à l’école.
Tout cela n’est que l’utopie et une réalité bien triste que l’on vit cette année.
La situation socio-économique et politique du pays inquiète les familles haïtiennes. L’on compte et recompte jusqu’à décompter le nombre d’enfants qui sont prêts à affronter cette année scolaire précaire où combien d’enfants qui ne verront pas la lumière de la connaissance et qui ne connaîtront le plaisir d’apprendre.
Le diable est partout mais il se focalise surtout dans la poche des parents. Ceux-ci ne peuvent pas répondre au quotidien de la famille, voire l’école. Pas la peine de penser aux marchands de fournitures classiques car les ventes sont de plus en plus rares sans oublier le prix endiablé de ces fournitures.
Les directeurs d’école s’appauvrissent de ressources humaines et matérielles. Les carnets se plaignent sur les étagères attendant impatiemment que l’on prenne charge de leur sort.
La honte pue les familles qui sont vulnérables face à cette situation.
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle est au bord de la crise.
Jusqu’à présent, la liste des livres qui seront subventionnés par l’État n’est pas encore communiquée, selon Peter Frish, Directeur de la Maison Henry Deschamps alors que le Ministre de l’Éducation avait annoncé 700 millions de gourdes prévus pour la subvention des ouvrages scolaires et les dotations pour l’année académique 2019-2020.
Sans cette subvention, l’acquisition des ouvrages seront un casse-tête qui va chambouler le budget des parents, sans compter la détérioration de la gourde qui bat son plein sur le marché et qui annonce une année scolaire perturbée.
Quant à la situation sécuritaire, cela reste une pente vertigineuse car, bon nombre de familles ont déserté des lieux pour se réfugier nulle part.
Avec une situation aussi désespérante on ne peut rien de cette année scolaire.
Lamaria