Objet de nombreuses critiques pour diffamation sur des personnalités publiques, le journaliste Floristal Bigues, qui a déjà été avili dans un dossier au Bureau de Monétisation et de Programmes d’Aides au Développement (BMPAD, continue de se faire avilir pour chantage contre le DG de cette dite institution, refait surface.
La dernière fleche faite contre son poie, est sa sortie ratée sur l’ancienne ministre à la Condition Feminines et aux Droits de la Femme, Marie Yanick Mezile Lhérisson. Selon des messages postés sur les réseaux sociaux récemment, le journaliste a dénoncé l’ancienne maire de Delmas dans des actes de corruption à l’OAVCT et sa prétendue relation amoureuse avec le Directeur général de l’institution précitée.
Contactée à ce sujet par la rédaction du journal Le Médiateur, l’ancienne titulaire de MCFDF a tout simplement rejeté d’un revers de main ses accusations et les qualifient de chantage. Plus loin, l’actuelle Présidente du parti politique Plate-forme Nationale du Secteur Populaire Haitien (PLANSPA) dit mettre quiconque au défi de prouver son implication dans un quelconque cas de corruption, arguant que son passage dans les différentes institutions qu’elle a eues le privilège de diriger a toujours été un modèle de bonne gestion. « Je suis une commerçante née. Tous ceux que je possède viennent toujours de la sueur de mon front. J’ai travaillé du matin jusqu’au soir pour préserver ma personnalité », a-t-elle réagi.
Si Mme Lhérisson parle avec réserve, un cadre de l’OAVCT ne fait pas dans la dentelle pour mettre à nue Floristal Bigues. Selon cet employé qui a requis l’anonymat, Mr Michel aurait appelé le Directeur général pour l’expliquer sa triste situation financière et en profite également pour lui demander l’aide de l’institution. Cependant, a-t-il poursuivi, vu la grave crise économique que traverse l’institution à la suite de la terrible période de « Pays-lock », le DG n’est pas en mesure de satisfaire sa demande en ce moment. « Voilà qui a déclenché toutes ces animosités et tout ce déferlement de diffamation », a-t-il fait savoir. « Le journaliste l’avait promis », a-t-il conclu.
Maryne Louis-Jeune