Avant que 2018 ne tire sa révérence, la Commission Épiscopale Justice et Paix (CE/JILAP) a dressé un bilan de cette année catastrophique et a fait état de 807 personnes victimes d’actes de violence de janvier à mi-décembre.
L’année 2018 a été particulièrement trouble pour la société haïtienne. Entre l’insécurité qui a monté d’un cran et les violences perpétrées par les gangs armés ces derniers mois, le pays vit une période sombre en terme de sécurité.
De ces 807 victimes, 604 d’entre elles ont été tuées par des armes à feu et 100 ont péri dans des accidents de la circulation.
Le porte-parole de la Conférence des Evêques Haïtiens (CEH), Père Maxime Louceger, estime que l’augmentation de l’insécurité dans le pays est dûe à l’armement des groupes rivaux à des fins politiques. Il exhorte le Gouvernement à effectuer un contrôle des armes à feu dans le pays.
Ce nouveau bilan de l’année 2018 est nettement supérieur à celui de l’année précédente, constate Jocelyne Colas Noël, Directrice Nationale du CE/JILAP, et elle témoigne aussi l’horreur qu’a vécu la population au cours de ces 12 mois.
Madame Noël lance un appel d’urgence auprès des autorités haïtiennes afin qu’elles prennent les dispositions nécessaires en vue de lutter contre l’insécurité et réduire les actes de violence dans le pays.
Le Médiateur