Des opposants politiques se révoltent et sortent leurs griffes contre le Président Jovenel Moïse. Cette situation fait suite à la volonté de ce dernier de solliciter de l’Organisation des États américains (OEA), des experts en vue d’accompagner les membres de la Cour des Comptes afin de faire jaillir la lumière en toute justice et objectivité sur l’utilisation des fonds PetroCaribe.
Selon le porte-parole du Secteur dit démocratique et populaire, Me André Michel, opposant farouche du régime en place, « cette intention traduit l’irrespect du Président contre les institutions de la République. De ce fait, il doit démissionner pour faciliter l’aboutissement du procès ».
Mais des experts de l’OEA n’ont-ils pas déjà participé à la réalisation de plusieurs élections (acte de souveraineté nationale) dans le Pays ?
Haïti n’est-elle pas membre fondatrice de cette organisation hémisphérique ?
La CSC/CA n’a-t-elle pas, elle-même, déjà sollicité le support de l’OEA dans le cadre de la réalisation d’audit sur les fonds PetroCaribe.
Ces politiciens ont caché les véritables motifs de leurs frustrations qui ne visent qu’à pousser le Président Jovenel Moïse à la démission et protéger leurs acolytes impliqués dans l’affaire PetroCaribe.
Les deux rapports d’enquêtes Beauplan/Latortue du Sénat de la République concernant l’utilisation de ces fonds ont omis volontairement la résolution prise sous la présidence de Jocelerme Privert, tout en sacrifiant injustement des personnalités politiques considérées pour la plupart comme des obstacles à leur ascension au Pouvoir.
Et Jusqu’à présent, les juges de la CSC/CA n’ont pas pu produire le rapport sur cette dernière résolution, en dépit de cas avérés de corruption constatés au cours de la gestion de Patrick Noramé à la tête du Bureau de Monétisation et de Programme d’Aides au Développement (BMPAD).
De l’avis des observateurs avisés, des politiciens se servent du dossier PetroCaribe uniquement pour chasser Jovenel Moïse du Palais national. Ils n’ont cessé de concocter toutes sortes de plan pour y arriver.
En réalité, certains d’entre eux et leurs patrons sont impliqués jusqu’au cou dans la dilapidation de ces fonds. En ce sens, on peut prendre l’exemple du Sénateur Nenel Cassy et son protégé Patrick Noramé.
Serait-ce donc pourquoi cette levée de bouclier contre l’accompagnement des experts de l’OEA pour un audit juste et objectif ?
Fred Chéry