Depuis plusieurs mois, des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont lancé un mouvement pour réclamer le droit à constituer un syndicat au sein de la force de Police. Un droit qui pourtant est interdit par les règlements internes de la PNH. Mais depuis quelques temps, derrière ce mouvement se mijoterait un complot visant à orchester un coup d’état contre le Président Jovenel Moïse.
Alors que tout au début les instigateurs du mouvement qui visent à doter la Police Nationale d’Haïti d’un syndicat disaient que leur lutte ne se mêlait pas des activités politiciennes, en regardant l’orientation et la chronologie des évènements, certains observateurs constatent que les stratégies de revendication s’apparentent à celles utilisées lors des trois mois de paralysie totale des activités à la fin de 2019 (pays lock).
En effet, des casses et d’autres scènes de violences sont perprétrées par des individus encagoulés qui s’identifient comme des policiers. Des actions qui ne font que semer la panique au sein de la population.
Si le fond des revendications des policiers paraît juste, des politiciens assoiffés de pouvoir en profitent pour déstabiliser le pays et concocter un “coup d’état” contre le Président de la République, Jovenel Moïse. Si certains policiers souhaiteraient vraiment voir naître un syndicat dans le but de défendre leurs intérêts, d’autres individus mal intentionnés en profitent pour corrompre la PNH et assouvir leurs intérêts personnels. Parmi lesquels : Youri Latortue, potentiel candidat à la Présidence en 2022, ancien proche du PHTK devenu opposant farouche du régime pour des raisons inconnues ; Dimitri Vorbe, dépossédé du contrat juteux dont jouissait la SOGENER au détriment de l’État haïtien ; Youri Mevs, maîtresse de Youri Latortue et dénoncée à plusieurs reprises par sa famille à cause de ses tractations politiques ; Michel-Ange Gédéon, ancien DG de la PNH de souche Lavalas ayant suporté Jean-Henry Céant dans sa tentative de coup d’état en février 2019 contre Jovenel Moïse.
Selon les informations recueillies par notre rédaction, ces personnes sus-citées auraient financé ces manifestations de policiers qui se tournent toujours en scènes de violences. La PNH se transforme alors en un véritable instrument politique manipulé par des acteurs qui se cachent dans l’ombre comme si de rien n’était.
Par rapport à ces suspicions, plus d’un se demande jusqu’où ces ennemis du régime sont-ils prêts à aller pour renverser le Chef de l’État qui entreprend des actions pour entamer des réformes au sein des institutions étatiques ?
Tout compte fait, bien qu’un Comité eusse été institué par le Haut commandement de la PNH pour évaluer les besoins des policiers, mais vu que le mouvement est déjà politisé, quel est donc l’avenir du projet de syndicat au sein de la PNH qui aurait d’autre part trouvé un avis favorable de l’Office de Protection du Citoyen ?
Le Médiateur
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