« Je n’ai pas de projet politique. Je ne suis membre d’aucun parti politique. Je ne suis candidat à aucun poste électif. N’empêche que, comme tout bon patriote, je suis toujours près à servir mon pays », a récemment déclaré l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe à travers la presse lors de ses sorties pour défendre sa réputation après avoir étonnement vu son nom s’inscrit sur une liste de personnalités haïtiennes sanctionnées par le Gouvernement Canadien pour leur soutien aux gangs. Et que les autorités canadiennes vont lui donner gain de ause ans les jours qui viennent, selon informations disponibles.
Ancien Chef de Gouvernement de (2012-2014) sous la présidence de Michel Martelly, son ancien allié, Laurent Lamothe a mené une lutte à tout épreuve contre les gangs pour instaurer un climat de sécurité sûr, stable et propice à l’investissement. En témoigne la construction de plusieurs chaînes d’hôtels dont Best Western, De Cameroon. Selon l’avis de plus d’un, si son bilan sur le plan sécuritaire reste un défi pour ses successeurs, ses réalisations font de lui, le Premier ministre le plus dynamique qu’a connu Haïti.
La construction de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, en plus de cinq (5) bâtiments publics : la Villa d’accueil, le Centre de convention du BRH, le MCI et le CFI, le MICT et le MAE sont parmi les nombreuses œuvres laissées par Laurent Lamothe à côté d’un baisse du taux d’inflation et d’une hausse du PIB. Toutefois Laurent Lamothe s’est vu contraint de démissionner après vingt-neuf mois passés à la Primature.
Aujourd’hui, Laurent Lamothe a enfilé à nouveau son costume d’investisseur et continue de servir son pays en dehors de la politique. Avec son show baptisé « Innovation Zone » M. Lamothe entend inciter la jeunesse à exploiter positivement les nouvelles technologies. « Si son succès à la tête du Gouvernement haïtien lui vaut incontestablement une grande côte de popularité. « Il fait peur également à ses opposants qui ne cessent d’utiliser toutes sortes de stratagèmes pour détruire son caractère », croient certains observateurs qui se demandent si la haine que suscite, contre Laurent Lamothe, le démantèlement des deux plus grands réseaux criminels dans le pays : « Gang Galil » et « Gang Clifford Brandt » dont dirigeaient des proches du président de la République d’alors, Michel Martelly, n’est pas à l’origine de sa décision de se démarquer de la politique ?
Jean Samson Étienne