Cher Ashley, je sais que vous avez pesé le pour et le contre ; je sais que vous avez même consulté des boules de cristal avant de poser cette question ; vous avez même imaginé les pires scénarios (sévices corporels, reniement, ennemis, assassinat), car cette clique n’admet pas les idées contraires, ni les empêcheurs de tourner en rond face à leurs projets.
Mais réjouissez-vous ! Même s’ils vous assassinent, car ce sont des assassins au propre et au figuré…
Effectivement Jovenel Moïse a Raison, vous avez vu juste, je soutiens vos arguments bien articulés.
Jovenel a Raison.
Dans ce pays, dire la vérité est un risque, un grand risque puisque les réputations, les fortunes ont été amassées, acquises sur le Mensonge et le Faux.
Le point de départ de votre analyse explose déjà les théorèmes, les idées d’une philosophie de la fatalité qui dressent des cloisons, voire des murs de séparation sociale que nous embellissons au fil des régimes et au prix d’un cynisme protecteur contre l’émancipation des masses.
Notre population depuis 1986, cherche sa voie, elle ne l’a jamais trouvée, pire elle est allée la chercher ailleurs dans la solitude, le froid, le racisme.
Ici on hait le progrès, on condamne la propreté, on bannit le positif, la lumière.
Comme vous l’avez mentionné, « ils auront eux aussi choisi la pénombre pour dicter leurs projets de sous-développement aliénable ».
Ils préféreraient mourir plutôt que d’ouvrir les portes du cercle des gagnants pour un partage plus équitable.
Et c’est là qu’un certain Jovenel Moïse, venu de loin s’est aventuré.
Avec une autre façon de voir les choses, un partage des richesses, un projet novateur pour développer l’arrière-pays.
Une fois de plus, le temps, l’histoire et l’expérience ont été impuissants à faire taire notre goût pour les solutions expéditives et violentes.
Il a pris du temps pour observer, comprendre avant de réagir ; la toile d’araignée de la corruption, de la violence, du déni a été bien tissée depuis 1986 ; tous les Présidents s’en sont faits prisonniers sans aucun véritable pouvoir de décision au bénéfice de la population.
Cher Ashley, vous avez fait mouche dans votre analyse ; les mots sont bien choisis, les thèmes abordés sont vieux et connus de tous, mais personne ne se résout à livrer ce combat pour le changement.
Dans l’absurde satisfaction des plaisirs éphémères et égoïstes, ils s’enrichissent en s’entretuant.
Les passifs font malheureusement partis des statistiques.
Nous egrenons un chapelet de jurons à chaque nid de poule sur nos routes défoncés, à chaque inondation pour quelques minutes de pluie, à chaque citoyen tombé sous les balles assassines à cause du black-out, à chaque flambée de prix due aux monopoles, sans oublier la cavalcade du dollar complotée par les banques.
« Alors, quand Jovenel Moïse seul s’attaque à tous les secteurs qui ont fait l’objet de nos mécontentements, que peut-on lui reprocher » ?
Je reprends votre interrogation pertinente cher Ashley.
Que peut-on lui reprocher et qui le reproche quand il s’attaque aux problèmes qui nous empêchaient de dormir ???
Bande d’hypocrites, yo wè anba nou…
Merci Cher Ashley, peut-être que vous aviez creusé votre tombe comme un certain Dessalines pour avoir osé critiquer son entourage comme vous le faites aujourd’hui pour une partie du secteur privé auquel vous appartenez.
Jovenel Moïse ne hait pas le secteur privé ni ceux que nous baptisons bourgeois, vous le savez mieux que quiconque.
Il lutte tout simplement contre la corruption, le vol, la surfacturation, le tort fait à ce peuple par une partie de l’élite commerciale et politique.
Voilà son combat, je n’ai rien à vous apprendre, cher Ashley Laraque, sinon que votre courage vous honore en ces temps de tromperie et de dureté du coeur.
Henry JOSEPH CHARLES