Où est la preuve ? Telle est la question que plusieurs personnalités des élites politique et économique sanctionnées par le Canada et/ou les États-Unis pour leur soi-disant support aux gangs armés, et pour la Corruption. Mais cette question demeure jusqu’à présent sans réponse. En dépit des démarches judiciaires qu’elles ont entreprises à l’échelle internationale, dont l’ancien Premier ministres Jean-Henry Ceant, Laurent Lamothe, l’avocat Salim Soukar, etc.
C’est en ce sens que plusieurs observateurs se tournent vers des sources d’informations des États-Unis et du Canada relatives à leurs enquêtes sur des personnalités haïtiennes afin que le rapport de la Commission d’enquêtes mise sur pied par le Conseil de sécurité en vue de sanctionner des personnalités haïtiennes supportant les gangs armés et participant dans des actes de corruption puissent être basé sur des preuves tangibles et non partisan.
Sachant que des instances étatiques etdes organisations de droits humains en Haïti sont les mieux placées pour fournir des informations aux enquêteurs de l’ONU et certains d’entre elles sont financées par des institutions américaines et canadiennes, ces observateurs se montrent très méfiants face à certaines sources d’information et remettent en question la fiabilité des sanctions prises par ces deux grandes puissances de l’Amérique du Nord.
Selon eux (ces observateurs), des organisations dites de droits humains telles que le Cadhr, la Fondasyon Je Klere souffrent d’un déficit de crédibilité criant. Elles ne devaient pas etre contactees dans le cadre de ces enquêtes. Car, ont-ils avancé, leur dirigeant, (respectivement Me Gédéon Jean et Me Samuel Madistin) se sont toujours comportés comme des véritables politiciens sous couvert de défenseurs de Droits humains.
Me Gédéon Jean a mené une campagne diffamatoire sans merci contre le régime Tèt Kale, et surtout le président Jovenel Moïse jusqu’à son assassinat. Il est inconcevable que son organisation puissent parmi celles fournissant des informations qui sanctionnent des personnalités de ce régime. Idem pour Me Samuel qui, pire encore, était un ancien candidat à la présidence. Donc, leur position politique a, sans l’ombre d’un doute, dirigé ces enquêtes en leur faveur.
D’un autre côté, ils s’interrogent également sur les informations fournies par des instances gouvernementales aux enquêteurs. Car, d’après leurs dires, par ses sanctions, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ariel Henry, se débarrasse de plusieurs de ses adversaires politiques qui lui faisait obstacle et restera le plus longtemps au pouvoir.
Jean-Samson Étienne