Le Président de la Fondation Droits Humains Sans Frontières, Juan Carlos Moraga, a soumis lundi au bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits humains à Genève, son rapport sur la situation des droits humains. Dans ce rapport l’organisation tient à dénoncer la violation des droits humains des membres des élites politique et économique d’Haïti par le gouvernement canadien dont les anciens premiers ministres Laurent Salvador Lamothe et Jean-Henry Céant.
D’après ce rapport, les deux (2) anciens chefs de Gouvernement « ont été inculpés sans aucune base légale et qu’il n’y a pas non plus d’accusations formelles par aucune autorité en Haïti ou au Canada, un pays qui, pour des raisons inconnues, prend part à une campagne de diffamation dont le fond est clairement politique pour neutraliser ceux qui peuvent être « dangereux ».
DHSF dit voir dans ces accusations « ceux qui ont de plus grands intérêts dans ce pays, qui veulent annuler tout type d’opposition et de principe d’autorité pour maintenir ce climat d’anarchie et de violence ». Aussi, l’organisation assimile-t-elle ces accusations ou sanctions à des « commérages » et demande la réparation des dommages causés à la dignité des concernés mentionnés dans son rapport.
L’organisation Droits Humains Sans Frontières croit que « l’ingérence étrangère dans la violation des droits personnels et humains des personnes qui, dans un passé récent, faisaient partie de la mise en œuvre de mesures pour empêcher, précisément, ce qui se passe aujourd’hui en Haïti ».
Jean-Samson Étienne