Au moins 37 personnes sont mortes et 60 blessées dans une embuscade contre un convoi transportant des employés de l’entreprise canadienne, la Société d’Exploration Minière en Afrique de l’Ouest (SEMAFO) à l’est du Burkina Faso ce 6 novembre 2019. Plusieurs autres sont portées disparues selon les autorités régionales qui annoncent un ratissage des forces de sécurité pour porter secours aux victimes.
« C’est une attaque meurtrière complexe perpétrée par des individus armés non identifiés », explique Rémi Fulgence Dandjinou, le porte-parole du gouvernement dans un communiqué.
Selon des sources sécuritaires, l’escorte d’un convoi de 5 bus en partance pour la mine d’or de la société canadienne SEMAFO a sauté sur un engin explosif improvisé posé par les assaillants. Après l’explosion, les assaillants ont ouvert le feu sur les 5 cars qui transportaient le personnel : employés, fournisseurs et prestataires.
Dans un communiqué, le Ministère des Affaires étrangères a indiqué ne pas savoir, pour le moment, si des Canadiens ont péri lors de l’attaque.
La société canadienne avait fait part dans un premier temps d’un bilan de « plusieurs morts et blessés ». L’attaque a fait au moins 37 morts et une soixantaine de blessés qui ont été pris en charge par les autorités sanitaires. Plusieurs passagers restent encore introuvables.
Le président Roch Marc Christian Kaboré a appelé à la mobilisation générale.
« Ces actes ignobles, a-t-il dit, qui relèvent d’une autre époque, visent à semer la psychose au sein de notre peuple et à déstabiliser notre démocratie. »
Le président du Faso a également décrété 72 heures de deuil national dès le 8 novembre.
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Source: AFP