Cette année, le Prix Nobel de la paix est decerné au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali.
L’annonce a été faite par le comité depuis Oslo, la capitale du Royaume de Norvège.
Ce prix lui a été octroyé pour ces multiples actions pour la paix dans son pays et sur le continent africain, notamment avec son voisin érythréen qui se plongeait dans un conflit daté de plus de Vingt ans.
Abiy Ahmed, un porteur de message
Le 2 avril 2018, lorsque le jeune Premier ministre de 42 ans a accédé à la tête du pays, nombreux défis lui attendaient: les conflits interethniques qui rongent son pays, lui qui vient de l’ethnie des Oromo, la reconnaissance totale de l’indépendance de l’Érythrée, territoire détaché de l’Éthiopie qui a entraîné le pays dans une guerre sans fin, faisant des milliers de morts.
Le 9 juillet 2018, les deux frères ennemis ont décidé de signer un traité de paix et ont ouvert leurs ambassades. Même s’il existe quelque chemin à parcourir, un accord économique est sur le point d’être signé pour renforcer la signature de l’accord de paix.
Au niveau international, Abiy Ahmed est présent pour la résolution de la crise au Soudan. Depuis la chute d’Omar el-Bechir, l’Éthiopie a montré sa solidarité avec son ancien voisin, le Soudan. Il est présent dans la signature d’un accord de paix pour former un Gouvernement de coalition entre les civils et les militaires.
Un chantier à construire
« Le comité Nobel norvégien espère que le Prix Nobel de la paix renforcera le Premier ministre Abiy Ahmed dans son travail important pour la paix et la réconciliation », a déclaré Mme Reiss-Andersen.
« C’est à la fois une reconnaissance et un encouragement de ses efforts. Nous sommes conscients que beaucoup de travail demeure. », a-t-elle souligné.
Le Yeti