Dans une note parvenue à la rédaction du journal en ligne Le Médiateur, datée d’hier mardi 14 février, le coordonnateur général de Konbit des Bases Populaires pour l’Évolution et le Progrès (KONBAPEP), Claudel Germain, a pointé du doigt l’ancien sénateur Louis Gérald Gilles d’avoir ourdi un vaste complot sur les réseaux sociaux visant à assassiner les caractères du Directeur général de l’OAVCT, M. Fritz Bernadel et de sa cheffe de Cabinet Yanick Mezile Lhérisson.
« C’est inacceptable. Nous disposons de bonnes informations qui prouvent que le Docteur Louis Gérald Gilles, leader du parti politique Nouvelle Orientation Unifiée pour Libérer Hayti (NOULHA), embauchennt sur les réseaux sociaux, des énergumènes dont le nommé Bigues Floristal pour salir en permanence la réputation du Directeur général Fritz Bernadel et de sa cheffe de Cabinet Yanick Mezile Lhérisson dans l’objectif de prendre les rênes de l’institution », lit-on dans cette note de dénonciation de l’organisation KONBAPEP.
« Nous savons que c’est le droit de chaque citoyen de servir leur pays à un poste ou un autre, mais cela doit se faire selon les normes. Les manœuvres malhonnêtes du Dr Louis Gérald Gilles pour accéder à la tête de l’OAVCT augure plutôt quelqu’un qui est prêt à tout compromis et même compromission pour venir satisfaire son appétit glouton dans un moment où le pays est confronté à une crise économique inédite. Et que l’unique issue passe par une lutte acharnée contre la corruption », a poursuivi la note.
En ce sens, KONBAPEP dit exhorter le Premier ministre Ariel Henry et les membres du Haut conseil de transition (HCT) à faire preuve de vigilance et d’intelligence afin de ne pas se laisser tromper par des politiciens véreux dont leur seul soucis est d’accéder au pouvoir afin de s’enrichir dans les maigres ressources de l’État au détriment de la grande majorité de la population qui croupit dans une misère abjecte.
« Loin de vouloir prendre la défense de ces deux personnalités-là qui sont injustement vilipendées sur la Toile, leur passé au sein de l’administration publique est exemplaire et comme un livre ouvert » a défendu M. Claudel Germain avant de dézinguer, « Contrairement, au Dr Louis Gérald Gilles qui a dû se séparer du parti politique Fanmi Lavalas pour aller manigancer toutes sortes de combinés dans le but d’atteindre une ascension économique. Il est temps de faire de la politique autrement », a-t-il conclu.
Jean-Denis Aurélien
