La République dominicaine est, en ce début du mois de janvier 2019, et pour la première fois de son histoire, membre et président du Conseil de sécurité des Nations Unies pour 2019 et 2020, en remplaçant la Bolivie.
La voisine de la République d’Haïti, qui occupera l’un des sièges réservés à l’Amérique latine et aux Caraïbes, a été approuvée le 8 juin 2018 à l’Assemblée générale, à l’issue d’un vote au cours duquel le pays des Caraïbes a bénéficié du soutien de l’ensemble de la région. Elle a décroché le soutien de 184 des 193 États membres des Nations Unies.
En ce moment, l’Allemagne, la Belgique, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et la République dominicaine se rejoignent au Conseil de sécurité de l’ONU.
Selon la chancellerie dominicaine, par l’entremise de son représentant permanent à l’ONU, l’ambassadeur Francisco Antonio Cortorreal, le pays se présente devant le Conseil avec l’engagement de promouvoir la défense des droits de l’homme et une paix et une sécurité durables permettant le développement des peuples.
Les nouveaux membres du Conseil de sécurité remplaceront les cinq membres qui achèvent leur mandat cette année: la Bolivie, l’Éthiopie, le Kazakhstan, les Pays-Bas et la Suède.
En attendant, la Côte d’Ivoire, la Guinée équatoriale, le Koweït, le Pérou et la Pologne siègeront en 2019 au sein du Conseil en tant que membres non permanents.
Au total, le Conseil de sécurité est composé de quinze pays, dont dix à titre temporaire et cinq à siège fixe, dont les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la République Populaire de Chine, la République française et le Royaume-Uni. Ces cinq membres permanents disposent également d’un droit de veto qui fait débat depuis plusieurs années au sein de l’organisation mondiale.
Cette avancée de la République dominicaine constitue un grand pas pour sa diplomatie.
Le Médiateur