De passage à Kiev, le Premier ministre slovaque Eduard Heger a confirmé que son pays avait fourni le système de défense aérienne S-300 à l’armée ukrainienne, pour selon lui « aider à sauver autant que possible d’Ukrainiens innocents ».
De conception soviétique, ce système est offert à l’Ukraine et la Slovaquie doit en échange recevoir de Washington un nouveau système de défense antimissile Patriot – une information confirmée par la Maison Blanche vendredi 8 avril.
La Tchéquie a, elle aussi, envoyé du matériel de conception soviétique aux Ukrainiens, des chars et des blindés, ce que la ministre tchèque de la Défense a confirmé à demi-mots, tout en regrettant que la Hongrie complique la livraison d’armes en refusant d’ouvrir sa frontière à cette fin.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a prévenu il y a trois semaines que Moscou ne tolérerait pas ce type de livraisons d’armes à l’Ukraine, qui selon lui seront des « cibles légitimes ».
La Slovaquie, pays frontalier de l’Ukraine, accueille par ailleurs désormais sur son sol un nouveau groupement tactique de l’Otan, dont elle fait partie, avec notamment des militaires tchèques, américains, allemands, néerlandais et slovènes.
Avec RFI