Les polémiques se ravivent au sein de la « Plate-forme nationale sektè popilè ayisyen » (PLANSPA) après la publication d’un communiqué de presse par un groupe de personnes se reclament être des dirigeant du parti, sans le consentement de la présidente Marie Yanick Mezile Lherisson, le samedi 27 avril 2024, à l’occasion du deuxième anniversaire du décès de son président-fondateur, feu Dieudonné Lherisson.
Des anciens et membres de cette structure politique ont publié ce samedi 27 avril un communiqué de presse au nom du parti, commémorant le deuxième anniversaire du décès de l’éminent professeur feu Dieudonné Lhérisson. L’ancienne ministre Yanick Mezile Lherisson, contactée par téléphone par la rédaction du journal en ligne Le Médiateur, a catégoriquement rejeté ce communiqué qu’elle a qualifié de « faux et archi-faux », promettant de poursuivre en justice les auteurs et co-auteurs de cet acte.
« En tant que présidente du parti PLANSPA, je n’ai émis aucun communiqué au nom du parti ni mandaté qui que ce soit pour le faire », a déclaré fermement l’ancienne titulaire du Ministère à la Condition féminine et aux Droits de la Femme (2012-2016). Cette manœuvre illégale et arbitraire est orchestrée par un petit groupe d’individus avides de pouvoir qui cherchent à s’emparer du leadership de PLANSPA pour servir leurs propres intérêts, a dénoncé Mme Lhérisson.
« Ces individus qui ont produit ce communiqué seront traduits en justice pour association de malfaiteurs, faux en écriture et usurpation de titre », a indiqué avec fermeté l’ancienne mairesse intérimaire de la commune de Delmas, soulignant que « ce communiqué empreint d’hypocrisie constitue une atteinte grave à la mémoire du professeur Dieudonné Lhérisson », le père fondateur du parti.
Il convient de rappeler que Frantz Pierre, Romain Musset et Jean Donne Charles, respectivement vice-président, membres et conseiller juridique du comité exécutif national, ainsi que d’autres, ont pris la décision de destituer Mme Lhérisson de ses fonctions au sein de PLANSPA. Cette dernière, considérant cette décision comme illégale, a saisi le Parquet de Port-au-Prince et le ministère de la Justice pour la contester.
Marc-Arthur Alix