Parait-il que l’homme du Nord et celui du Nord-Ouest finissent par s’entendre pour plonger le pays dans la barbarie et l’amateurisme politique?
Sinon, après plus d’une semaine depuis qu’ait eu lieu cet affront dans le nord du pays, bastion de l’histoire d’Haïti, Moïse Jean Charles n’aurait pas pu être en toute liberté à sillonner le pays et à divaguer sur les médias et les réseaux sociaux.
Malgré plusieurs historiens de renom ont critiqué cette arrogance et cette prétention de Moïse Jean Charles, notamment l’historien Pierre Buteau qui juge ce comportement comme excessif, les autorités judiciaires haïtiennes continuent d’agir avec légèreté face à ce crime contre la sûreté intérieure de l’Etat, condamné par le code pénal haïtien.
Même certains partisans du parti « Pitit Desalin » se questionnent sur l’euphorie qui a bien poussé le dirigeant de cette structure politique à prendre une telle décision. L’histoire de faire flotter, le samedi 10 novembre 2018, durant une manifestation anti-gouvernementale au Cap-Haïtien, un drapeau noir et rouge, en lieu et place du bicolore officiel bleu et rouge reconnu par la Constitution haïtienne, en ces articles 2 et 3.
Tant de voix se sont soulevées pour dénoncer cet acte comme un sacrilège contre les symboles de la nation. Pourtant les deux Moïse s’entendent extraordinairement bien sur la question, car aucune mesure judiciaire n’est appliquée à l’encontre de l’ancien Sénateur de la République transformé en tyran de la Nation.
De plus, le Président de la République est si confiant sur son fauteuil bourré et si confortable dans son cortège qui coûte une fortune à l’Etat haïtien qu’il devient sourd, muet et aveugle ! Rien ne l’ébranle et rien ne l’enchante.
Parait-il que la Constitution de 1986 amendée et les lois ne sont plus en vigueur dans ce pays.
L’Archange