Beaucoup de nos politiciens haïtiens se trouvant au Conseil Présidentiel de Transition (CPT), en tant que Conseillers Présidentiels, sont des calculateurs, des menteurs, des méchants, des irresponsables, des insensés, des dilapidateurs, des manipulateurs sans scrupules, des sans-vergognes, prêts à tout pour parvenir à leurs fins politiques et économiques.
Ils ne sont pas des politiciens : ils sont carrément des politicards opportunistes, au détriment du peuple haïtien.
Les grandes manœuvres politicardes au Conseil Présidentiel de Transition ont commencé officiellement avec l’implication systémique des trois Conseillers Présidentiels Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, et Emmanuel Vertilaire dans l’humiliation, le déshonneur, l’ignominie, l’infamie, l’opprobre, la turpitude, l’affront, la flétrissure, l’abjection et l’embarras de la grande corruption des affaires honteuses pour le CPT, liées à la Banque Nationale de Crédit (BNC).
Les trois Conseillers Présidentiels inculpés n’éprouvent aucun sentiment de honte, d’humiliation ou de gêne pour leurs forfaits, du fait qu’ils refusent de démissionner et de quitter avec prudence et sagesse le CPT. Ils ne se sentent pas affectés dans leur honneur et leur dignité.
Ils n’en éprouvent aucun regret. Ils ne prennent pas conscience qu’ils doivent faire leur toilette mortuaire et enlever leurs vêtements sales trempés d’eau de corruption.
Ils manquent au devoir d’éthique institutionnelle et aux convenances de la Présidence de la République d’Haïti, par fausse honte de demander pardon à la nation haïtienne et de présenter leur démission. Il leur faut honte à pleurer leur immoralité et à demander pardon au peuple haïtien.
De tels Conseillers Présidentiels sont la honte de la nation. Ils n’ont point honte de manquer à leur parole envers le peuple haïtien et à la morale politique. Ils ont toute honte bue pour s’accrocher au pouvoir.
Ils ont mis bas toute honte pour rester au CPT et poursuivre leurs actions indécentes, salissant ainsi l’image de la Présidence de la République d’Haïti. Leur action imprime à leur mémoire une honte nationale et historique.
En effet, ils se sont engagés dans une entreprise de corruption, dans une affaire de cupidité dont ils ne sortiront qu’à leur honte au Conseil Présidentiel de Transition.
Il y a de la honte à se conduire et se comporter en Conseiller Présidentiel indexé, épinglé de corruption par l’ULCC et inculpé par la justice haïtienne pour cause de corruption.
À la honte de la raison, du bon sens, de la morale et de l’éthique politique, les trois Conseillers Présidentiels inculpés se définissent par l’angoisse de l’effondrement des repères de pudeur et de culpabilité, et à la limite du rejet des citoyens.
Ce qui apparaît dans la honte nationale et morale des trois Conseillers Présidentiels, c’est donc précisément le fait d’être rivés à eux-mêmes, l’impossibilité politique de se fuir, et la présence irrémissible de l’honnêteté et de l’intégrité, qui devraient prévaloir du chef à la nation.
Leur nudité politique est honteuse et patente à leur être. Fort de cela, la réflexion sur la chose publique, pour l’honneur et l’image de la bonne gouvernance de la transition administrée et instituée sous le leadership éclairé, organisationnel et transactionnel du Président Lesly Voltaire, s’y dérobe aux actes immoraux des Conseillers Présidentiels.
Cela, au sens clair et fort, onto-politique de l’expression, signifie réunir en collégialité le CPT sous les auspices de la dignité nationale, pour renvoyer et mettre de côté les trois Conseillers Présidentiels inculpés dans les trois jours et les quinze jours qui viennent.
Respect à l’honneur et à la survie du CPT dans l’intérêt général collectif du peuple haïtien.
Dr Jean Willio Patrick Chrispin