La Cour Pénale Internationale a prononcé son verdict contre le milicien congolais, Bosco Ntaganda. Il risque de passer trente ans de prison ferme.
Ce chef de guerre d’origine rwandaise opérait dans la région de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) au sein d’une milice active en 2002 dans la branche de l’Union Patriotique Congolaise (UPC).
Dix-huit chefs d’accusation ont été déposés contre lui : meurtres, tentatives de meurtre, viols, esclavage sexuel, attaques contre des civils, transferts forcés de population, pillage, enrôlement d’enfants de moins de 15 ans et attaques contre des biens protégés, entre autres.
Milicien dès son adolescence à l’âge de dix-sept ans, la sentence de Bosco Ntaganda, surnommé le « Terminator » permettra désormais aux 2129 victimes, qui étaient représentées par des avocats dans ce procès, d’enclencher la procédure de demande en réparation.
Rappelons que jusqu’ici, la Cour n’a pas brillé par son efficacité sur cette question. Les victimes de Thomas Lubanga, l’ancien chef de l’Union des patriotes congolais reconnu coupable et condamné à quatorze ans de prison en 2012, n’ont pas encore obtenu réparation.
Le Yeti