Sur le thème de la transmission, a eu lieu, du 28 au 29 mars 2019 au Pavillon Lionel Groulx (Montréal, Canada), la deuxième édition du Colloque Annuel d’Anthropologie de l’Université de Montréal.
Pour cette deuxième édition, Ricarson Dorcé, Enseignant à l’Université d’État d’Haïti et doctorant en Ethnologie et Patrimoine à l’Université Laval (Québec, Canada) a été invité pour présenter un aspect de ses recherches doctorales : « Les enjeux de la transmission du patrimoine culturel immatériel haïtien en situation de crise ».
Favorisant un espace de dialogue idéal tout en accueillant des professeurs et chercheurs d’horizons divers, ce colloque comptait des présentations hors-paires comme celle de Marie-Pierre Bousquet, Professeure titulaire au département d’Anthropologie et Directrice du programme en études autochtones à l’Université de Montréal. Dans son intervention, pour capter l’attention du public, Marie-Pierre Bousquet évoquait les questions liées à la thématique centrale du colloque : « À qui transmettre ? Comment et quoi ? Comment garder une trace durable d’un long passé transmis par les récits familiaux, mais aussi par des chroniques d’étrangers ? ».
Par ailleurs, Bernard Bernier, professeur au département d’anthropologie de l’Université de Montréal, durant la deuxième journée du colloque, a traité des mécanismes de transmission du titre d’empereur dans la tradition japonaise.
Parmi les présentations qui ont touché le public, on peut citer celle de Ricarson Dorcé, qui est un jeune chercheur haïtien et aussi membre de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique. Dans sa présentation, il a mis en évidence la problématique de la transmission du patrimoine culturel immatériel haïtien qui selon son constat est qu’en situation d’urgence, vue que le patrimoine culturel immatériel est menacé.
En raison de la qualité des présentations, la deuxième édition du colloque du département d’anthropologie de l’Université de Montréal a été un véritable succès. Les actes seront publiés et un comité scientifique a été mis sur pied pour mettre en place l’infrastructure nécessaire pour la suite.
Jhon Marc Steeven THELUSMA