Le Groupe de Lima annonce qu’il ne reconnaîtra pas le second mandat de Nicolas Maduro.
13 des pays membres du Groupe de Lima ont confirmé qu’ils ne vont pas reconnaître le nouveau mandat de Nicolas Maduro qu’ils jugent illégitime vu que la dernière élection présidentielle n’a pas respecté les règles démocratiques de base.
À l’exception du Mexique, les autres pays ont affirmé qu’ils allaient réévaluer le niveau de leurs futures relations diplomatiques avec Caracas.
Nestor Popolizio, ministre péruvien des Affaires étrangères, a demandé au Président Maduro, au nom de ces collègues du groupe, de transférer le pouvoir provisoirement à l’Assemblée nationale, jusqu’à l’organisation de nouvelles élections démocratiques.
Formé de 14 pays, le Groupe de Lima est un groupe de pays américains, constitué en août 2017 afin de trouver une issue démocratique et pacifique à la grave crise que connaît le Venezuela depuis plus de trois ans.
Le président Maduro, désormais plus isolé que jamais, a pour sa part menacé cette structure intergouvernementale qu’il traite de « Cartel de Lima » travaillant pour le solde des États-Unis.
« Je laisse 48 heures aux Gouvernements du cartel de Lima pour rectifier leur politique interventionniste et grossière. Sinon le Gouvernement vénézuélien prendra les mesures diplomatiques les plus urgents et sévères pour défendre l’intégrité, la souveraineté et la dignité de notre Venezuela », a déclaré le Président vénézuélien.
Il continue pour dire : « Derrière cette déclaration du cartel de Lima, un coup d’État est orchestré depuis Washington contre le Gouvernement légitime et constitutionnel que je préside. »
D’un autre côté Caracas a confirmé que Nicolas Maduro a été élu démocratiquement avec plus de 67% des voix en mai dernier et qu’il n’a aucune raison de quitter le pouvoir.
Malgré les réticences de la Communauté internationale, Maduro a prêté serment ce jeudi 10 janvier 2019, assisté de Cuba, de la Bolivie et de la Turquie.
Le Médiateur