Au Royaume-Uni, les empreintes digitales et les données de reconnaissance faciale d’un million de personnes ont été exposées. Comme le rapporte The Guardian, cette base de données du nom de BioStar 2 provenait de Suprema, une société de sécurité qui travaille pour la police, les banques et plusieurs entreprises militaires britanniques.
Depuis plusieurs années, Suprema exploite Biostar 2. Cette base de données permet l’activation d’un système de fermeture biométrique qui contrôle l’accès et la surveillance de plusieurs bâtiments sécurisés du Royaume-Uni. 27,8 millions de données étaient stockés.
Ce sont deux chercheurs israéliens, Noam Rotem et Ran Locar, qui ont révélé l’incident.
Les deux experts en cybersécurité à l’origine de cette découverte précisent : « après avoir découvert la fuite dans la base de données de BioStar 2, nous avons contacté l’entreprise pour l’alerter à ce sujet. Nous avons constaté tout au long du processus que Suprema n’a pas été du tout coopérative ».
L’exposition des données biométriques est beaucoup plus dangereuse et compliquée pour les utilisateurs puisque contrairement aux mots de passe, elles ne peuvent pas être changées.
Ce genre d’incident vient clairement remettre en question l’utilisation croissante des technologies biométriques. En mars, la Chine était victime d’une telle fuite, ce pays a mis en place des systèmes de suivi biométrique pour « tracer » bon nombre de sa population.
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