À l’occasion de la COP25 qui se déroule à Madrid, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a annoncé ce mardi 3 décembre que l’année 2019 est parmi les trois plus chaudes enregistrées depuis 1850 et que La décennie 2010-2019 devrait être en outre la plus chaude enregistrée.
Avec son lot de feux de forêt, de vagues de sécheresses et de canicules, l’année 2019 marque la fin d’une décennie « de chaleur exceptionnelle ».
Entre janvier et octobre, la température moyenne mondiale a été plus élevée d’environ 1,1 °C par rapport à la période 1850-1900, indique l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), ce qui ferait de 2019 la deuxième ou troisième année la plus chaude après 2016, marquée par le phénomène El Niño. La décennie 2010-2019 est « presque certainement » la plus chaude jamais enregistrée, poursuit l’agence onusienne.
« L’année 2019 marque la fin d’une décennie de chaleur exceptionnelle, de recul des glaces et d’élévation record du niveau de la mer à l’échelle du globe, en raison des gaz à effet de serre produits par les activités humaines », fait savoir l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). L’élévation du niveau moyen de la mer s’accélère, l’océan devient plus acide, la banquise arctique recule, la calotte glaciaire du Groenland fond.
« Les aléas météorologiques et climatiques ont fait de lourds dégâts », souligne le Secrétaire Général de l’OMM, Petteri Taalas, cité dans un communiqué. Plus de 10 millions de personnes ont été déplacées dans leur propre pays au premier semestre, dont sept à cause de catastrophes climatiques, détaille l’Observatoire des Situations de Déplacement Interne (IDMC). Les inondations en sont la première cause, devant les tempêtes et les sécheresses. Les régions les plus touchées sont l’Asie et le Pacifique.
« Le nombre de nouveaux déplacements liés à des phénomènes météorologiques extrêmes pourrait plus que tripler pour atteindre environ 22 millions [de personnes] à la fin de 2019 », relève l’OMM.
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Source: AFP