Deux pétroliers ont été la cible d’une attaque ce jeudi 13 juin 2019 au large de la mer Oman. Mike Pompeo laisse une porte ouverte pour des négociations.
Cela fait déjà presqu’un mois qu’il existe un torchon brûlant entre les deux capitales (Washington) et (Téhéran), depuis les actions perpétrées contre quatre navires dont trois pétroliers au large des Émirats Arabes-Unis.
Ce jeudi 13 juin 2019, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a accusé l’Iran comme l’unique chef d’orchestre de ces actions.
Devant la presse à Washington, le Secrétaire d’État américain a évoqué le fondement de ses accusations à travers des informations récoltées par les services de renseignement, « les armes utilisées », les précédentes attaques contre des navires également imputées par Washington à Téhéran, et le fait qu’aucun des groupes alliés de l’Iran dans la région n’ait les moyens d’atteindre « un tel niveau de sophistication ».
Il a estimé que l’Iran voulait empêcher le passage du pétrole par le Détroit d’Ormuz.
Il a continué son allocution en disant: « Cet État religieux représente une menace claire pour la paix et la sécurité internationales, une attaque flagrante contre la liberté de navigation et une escalade des tensions inacceptables de la part de l’Iran ».
Le Président des États-Unis a estimé qu’il était trop tôt pour « ne serait-ce qu’envisager de trouver un accord » entre les deux pays ennemis.
Pour finir le point presse, Mike Pompeo montre qu’il y a une porte ouverte pour entrer à la table des négociations.
Le Yeti