Comme annoncé pendant le week-end par les adhérents radicaux du Secteur Démocratique et Populaire, deux grandes journées de grève générale étaient prévues le lundi 26 et le mardi 27 novembre 2018, mais les citoyens n’ont pas répondu à cet appel et ont repris leurs activités.
Après une semaine de paralysie, timidement la vie a repris son cours dans la capitale. Malgré l’annonce de l’opposition, les citoyens ont décidé de vaquer à leurs occupations.
À Pétion-ville, Delmas et au Centre ville, la circulation reprend petit à petit, les chauffeurs de tap tap et de motocyclettes facilitent le transport des passagers. Les petits commerçants font déjà étalage de leurs produits, les supermarchés ouvrent leurs portes. L’administration publique et privée sont de nouveau en fonction et des écoliers en uniformes regagnent les bancs de l’école.
Les syndicats de chauffeurs de leur côté ont dénoncé ce mot d’ordre de grève et affirment que la population veut à nouveau gagner son pain quotidien.
D’ailleurs sur radio Caraïbes ce lundi 26 novembre 2018, plusieurs représentants de syndicats ont clairement exprimé leur désaccord par rapport aux agitations du 18 novembre dernier. ils disent n’avoir pas été ni invités, ni impliqués, ni interpellés dans ces mouvements de protestation et de grève.
Toutefois, ils reconnaissent le droit des opposants de manifester, mais entre autres ils ont aussi attiré l’attention des leaders de ces mouvements sur les velléités de la population qui cherchent son pain quotidien.
Au fait, on sent qu’au fond, la population avait marre de cette oisiveté imposée et on dirait que les gens se sentent libérés des pressions des manifestations.
L’échec de cette journée de grève témoigne le ras-le-bol de la population face à ces situations de crise qui paralysent le pays.