Dans une note de presse publiée le 25 novembre 2018, l’association des industries D’Haïti ( ADIH) dénonce les actes de violence qui règnent sur le pays depuis des mois.
Ce climat de terreur est un véritable blocage pour le pays, selon l’association qui, dans cette note, présente ses différentes positions sur les points saillants de l’actualité politique.
D’entrée de jeu, L’association exprime son désaccord avec l’opposition qui réclame le départ du Président de la République et argue que le mandat des Élus ne peut être raccourci.
Elle invite le chef du Gouvernement, à poursuivre l’enquête sur le dossier Petro Caribe en vue de la bonne marche de l’État, conformément au voeu de la constitution haïtienne.
Plus loin, elle ne manque pas de souligner l’importance d’une entente entre le Chef de l’État et le Premier ministre afin de créer plus d’ouverture dans le Gouvernement, tout en exhortant le parlement de coopérer pour un bon fonctionnement du pays, exempt de toutes pressions indues.
L’association encourage donc la lutte contre la contrebande et le pillage des fonds publics et insiste sur la nécessité d’équiper la Police Nationale d’Haïti des ressources indispensables à sa mission.
En dernier lieu, elle respecte la liberté d’expression et le travail de la presse libre. Toutefois, elle condamne certains médias qui use de cette liberté pour inciter à la violence. De ce fait, l’association exhorte le Conseil National de Télécommunications (CONATEL), le Gouvernement et la Justice à prendre des mesures nécessaires en vue d’éviter la prolifération du mal.
E.T