Le gouvernement a mis sur pied une commission indépendante en vue de travailler avec une firme étrangère d’expertise comptable et d’audit sur le dossier PetroCaribe.
Au début de ce point de presse, le Premier ministre Jean Henry Céant n’a pas caché son contentement sur le rôle de la PNH au cours de la journée du 17 octobre. D’après le chef du Gouvernement, cette institution a fait une bonne gestion des vies et des biens pendant la mobilisation citoyenne à l’occasion de la 214e commémoration de l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines.
Le Premier ministre Céant a fait savoir que diverses correspondances ont été adressées aux institutions étatiques impliquées dans la lutte contre la corruption telles que : UCREFF, ULCC et IGF.
Aussi, des correspondances ont-elles été adressées aux ministères et compagnies impliqués dans les projets réalisés avec le fonds PetroCaribe.
Selon le chef du Gouvernement, cette démarche est entretenue dans l’objectif d’accéder aux informations fiables sur la gestion du fonds PetroCaribe et s’avère l’une des priorités de son Gouvernement.
Toutefois, si le Premier ministre Céant a envisagé la création de cette commission, il est de bon ton de se demander : quel est l’avenir, dans cette affaire, de la commission parlementaire anti-corruption présidée par le Sénateur Youri Latortue ?
Pendant que le locataire de la Primature tentait de montrer son intérêt sur un tel dossier, le Commissaire du Gouvernement, Me Clamé Ocnam Daméus déchaine une vague de convocations illégales contre certains citoyens.